L’église de la Sainte-Trinité
Les premières maçonneries remontent au XIIe siècle. Mais les remaniements principaux, le clocher et le caquetoire latéral datent du XIXe. À l’intérieur on découvre des appareils notoires, dont deux retables en terre cuite inscrits à l’inventaire des monuments historiques et dûs au sculpteur Joseph Lebrun (autour de 1770). Sur le pignon du transept nord trône un Saint-Pierre tenant dans la main les clefs du Paradis.
Le double four à chanvre
Il doit sa forme ovale à l’association de deux foyers : une configuration assez unique en son genre. Construit au XIXe, il témoigne de l’importance de la culture et de l’exploitation du chanvre en Maine-Saosnois qui a perduré jusqu’au milieu du XXe siècle. La loge, ou braie, qui lui est adossée abritait les machines destinées à extraire la fibre de chanvre, longtemps utilisée dans la fabrication des toiles et des cordages.
Cette loge fait l’objet pour sa restauration d’une souscription publique en partenariat avec la Fondation du Patrimoine.
Le Logis du Pin
Propriété privée, ce manoir qui date du XVème se distingue par la sobriété de ses lignes et l’élégance de ses détails architecturaux.